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LE PRIX DU SANG - FEAT GARTH & AUGUSTIN

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Olympe
Olympe

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Mer 8 Mai - 23:46

LE PRIX DU SANG
« Tous ceux qui ne sont pas nous sont nos ennemis. »

❅❅❅


8 mai

Comme tous les matins, Olympe avait toutes les peines du monde à s’extirper de sa couche. A l’exception que, ce matin-là, la demoiselle ne se réveillait pas dans ses appartements. L’immense tapisserie en soie et fils d’or qui ornait le mur en disait long sur la qualité de son hôte. Il y avait fort à parier que cette tapisserie contait un évènement d’avant la Déchirure. Olympe en voulait pour preuve l’étrange cérémonie à laquelle s’adonnait ses protagonistes en culottes courtes devant un large tableau noir.

Olympe s’était toujours demandée à quoi pouvait bien ressembler le monde avant la déchirure. Etait-il gouverné par les vingt-et-un esprits de famille ? Si oui, comment faisait-il pour toujours s’entendre ? Car déjà, la cohabitation entre Pollux et Hélène ne semblait pas aisé. Alors qu’est-ce que cela pouvait bien donner avec vingt-et-une divinités…

Alors qu’elle divaguait, perdue dans ses songes, son regard s’arrêta sur un élément du décorum : le secrétaire. A l’exception du lit, cela devait être le seul élément de la pièce qui n’était pas illusoire. Taillé dans une essence de bois brune, il portait à lui seul tous les secrets de la Citacielle, tous contenus en de simples carnets griffonnés. Les pense-bêtes de Farouk, la mémoire du Pôle.
Olympe frissonnait à l’idée qu’ils tombent entre des mains malintentionnées. Surtout en ce moment, avec les menaces qui pesaient sur l’ambassade… Ou plutôt l’Ambassadeur. Si leur précédente entrevue lui avait laissé un souvenir amer, elle ne pouvait se résoudre à le haïr. C’était au-dessus de ses forces. Elle l’aimait .
Si elle n’y prenait pas gare, l’amour finirait par avoir raison de son coeur d’artichaut. Déjà la nuit dernière, elle manqua, par deux fois, de se trahir auprès de l’esprit de famille en susurrant le nom d’Izaya…
Depuis leur nuit au Clair-de-lune, les fantômes de leurs caresses hantaient son esprit déjà tourmenté. Elle aurait aimé être Chroniqueuse pour cristalliser ces moments dans sa mémoire au lieu de les revivre inlassablement. Car s’ils la comblaient comme nul autre, il lui rappelait la cruelle vérité : elle s’était jouée de lui. Pire, il l’avait démasqué.

Son collier avait très bien pu s’échapper durant leurs ébats sans qu’elle puisse s’en rendre compte. Si tel était le cas, ses jours au Pôle étaient comptés.

Dans ce cas, que faisait-elle encore à flâner en ces lieux ? Il ne faudrait pas longtemps au Mirage pour remonter jusqu’à elle et la faire tomber. Il lui fallait fuir et vite. Prise de panique, Olympe ramassa ses affaires et enfila un peignoir en soie à la hâte avant de s’engouffrer hors des murs de la tour. Sa domestique eut à peine le temps de comprendre ce qui se passait qu’Olympe disparue dans le premier ascenseur venu.

« Le Gynécée. »

« Très bien ma Dame » Le valet s’exécuta.

Jamais un trajet en ascenseur ne lui avait paru aussi long. D’ordinaire, Olympe se serait entretenue avec sa suivante ou aurait conté fleurette au domestique afin de tuer le temps. Mais elle n’avait pas la tête à ça. Au lieu de ça, elle profita du moment pour se rhabiller.

Lorsqu’il fut question de nouer son corset, elle hésita à réquisitionner l’aide du groom, mais elle se ravisa aussitôt. A présent rouge comme une pivoine, son compagnon de fortune affichait une moue contrite. A croire qu’il débutait à la Citacielle. 

« Mon garçon, tout va bien ? » Hélas, sa phrase ne parvint jamais aux oreilles du jeune homme, étouffée par les portes de l’ascenseur qui s’entrouvraient sur le Gynécée.

« Nous sommes arrivés à destination Madame. Je vous prie de m’excuser pour le dérangement.» Dit-il tout en la gratifiant d’une grande révérence. « Si vous le souhaitez, je peux faire appeler votre suivante afin qu’elle vous accompagne dans vos quartiers ? »

« Ça ira, merci. Voici pour vos gages ! » dit-elle tout en lui glissant un sablier vert entre les mains. « Et pour le dérangement. » Olympe lui adressa un clin d’oeil avant de s’enfoncer dans les couloirs du Gynécée.
C’est alors qu’elle croisa la route de Mona et son cortège. A croire que cette chipie ne se déplaçait jamais sans son banc de suivantes… Une fois à leur niveau, Olympe dodelina de la tête pour les saluer.
Si les demoiselles n’étaient pas en bon terme, elle ne tenait pas à aggraver la situation. La jeune toile ne savait que trop de quoi Mona était capable. Elle l’avait vu défigurer une jeune Chroniqueuse qui avait eu l’audace d’arborer la même coiffure qu’elle à une cérémonie.
Elles ne prirent même pas la peine de lui accorder un regard. Pire, elles se gaussaient. Qu’est-ce qui pouvait bien les amuser à ce point ?

Ce n’est que lorsqu’elle arriva au niveau de sa chambre qu’elle comprit. La porte avait disparue.

Très drôle Mona ! Si tu crois que tes petits tours de passe-passe m’impressionnent…

Olympe plongea la main dans une poche de sa redingote pour en sortir une petite paire de bésicles. Il s’agissait là d’un des derniers présents de Wolf. Le plus précieux. En effet, ces lunettes conféraient à quiconque les portait le pouvoir de voir à travers les illusions.
La belle les déplia avec précaution avant de les glisser sur son nez. Puis, plus rien.

Lorsque la belle reprit connaissance, elle était entourée d’un troupeau de nobliaux. Elle crut reconnaître un agent dans le lot. Reconnaissable entre mille, sa voix tonitruante aurait bien achevé de l’assommer si un tiers ne l’avait pas mis au silence. Olympe remerciait intérieurement son sauveur d’avoir mis un terme à son supplice. A mesure qu’elle se redressait, ses idées se remettaient en place et avec elles, ses souvenirs.

Soudain, Olympe fut comme frappée par la foudre. L'inscription sur sa porte...

« Le sang sera le prix de vos crimes. »

Elle ne pensait plus qu’à une chose : fuir.Quelqu’un lui en voulait. Et ce quelqu’un avait payé le prix du sang…
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Jeu 9 Mai - 21:13

LE PRIX DU SANG
« Tous ceux qui ne sont pas nous sont nos ennemis. »

❅❅❅


8 mai

Adossé au fond de l’ascenseur qui menait au Gynécée, Garth tambourinait le sol avec nervosité. La vague de détresse qu’il avait perçus de la part de sa cadette l’avait poussé à planter ses célébrations pour aller la voir de toute urgence.

Dès que la douce Olympe avait reprise conscience, l’ainé en avait profité pour jeter un œil. Et ce qu’il voyait ne lui plaisait pas du tout.

« Olympe, attrape un gendarme et dirige-toi vers l’ascenseur, je suis là dans cinq minutes. Si les choses dégénèrent, laisse-moi prendre le contrôle. »

Revenant à lui-même, l’homme de cours jeta un regard courroucé au groom. Sa raison savait que le pauvre bougre n’était pour rien en responsable de la lenteur de l’ascenseur mais il s’était toujours fait un honneur de protéger les siens, sa sœur particulièrement. S’il devait lui arriver quelque chose par la faute de ce laquais, il se jura que le serviteur paierait.

D’autant plus que, de tous les endroits où il aurait pu se passer un problème, il avait fallu que les choses se déroule dans un des endroits les plus dangereux de la Citacielle. Tendu, il laissa ses doigts courir sur le mur. Un nouveau regard rageur vers le groom lui appris qu’il n’était pas bien loin. Encore heureux, avec la quantité de sablier qu’il lui avait filé pour le laisser monter en priorité et tenir l’ascenseur le temps qu’il puisse extraire Olympe de ce traquenard…

Il gronda une nouvelle fois lorsque les portes s’ouvrirent dans un crissement qu’il n’était que trop heureux d’entendre. Garth franchit les portes d’un pas vif, se rendant sur les lieux aussi vite qu’il lui était possible de le faire sans attirer l’attention sur lui plus que nécessaire. Il n’avait vraiment pas besoin que d’autres badauds se joignent au cortège.

Une foule moqueuse n’était jamais un endroit sûr pour une favorite de Farouk. Encore moins avec ces sottes histoires de rumeurs.

Il finit par apercevoir l’attroupement qu’avait créé l’événement. Sans plus de cérémonie, il se tailla un chemin à coup de coude, annonçant sa présence d’une voix forte.

« Tout ce monde et personne pour porter une main secourable à ma sœur ! Alors même qu’un lâche se cache sous l’anonymat pour traîner notre clan dans la boue ! Cet affront ne restera pas impuni, soyez en certains. »

Quand il eut terminé de proféré ses menaces, il ne se trouvait plus qu’à quelques pas d’Olympe. Il bouscula sans ménagement les derniers nobliaux qui lui barraient la route, les invectivant mentalement lorsque cela s’avérait nécessaire. Bientôt, il fut au côté de sa sœur. Il se pencha vers elle, qui semblait si chétive à côté de lui, et lui offrit un bras secourable. Il échangea un regard avec elle avant de laisser son regard se porter vers les lettres carmins qui décoraient maintenant sa porte. Contrarié, il siffla entre ses dents et commença à la tirer à l’écart, s’invitant une fois de plus dans la tête de sa cadette.

« L’ascenseur nous attends, je t’accueille chez moi le temps que tout ça se tasse. Il est regrettable de devoir quitter le Gynécée mais il est hors de question que je te mette en danger ainsi. »

Il commençait à se mettre en mouvement quand un mouvement dans sa vision périphérique remis ses plans en questions. Il eut tout juste le temps de pousser sa parente en arrière et de lever le bras par réflexe qu’un vase s’abattait contre son flanc. Il jeta un regard alentour mais il semblait impossible de savoir qui avait lancé la première pierre. Il était cependant évident que cela avait suffi pour échauffer les esprits. Garth jura alors que son bras droit venait tenir Olympe contre lui, l’incitant à garder son visage contre lui pour lui éviter tout mauvais coup.
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